Comment utiliser une pince à sertir multicouche ?
Si vous avez du mal à vous servir convenablement d’une pince à sertir multicouche, cet article est pour vous. La pince à sertir multicouche est un outil particulièrement utile dans la plomberie sans soudure. Il permet d’enchâsser les tubes multicouches et PER en utilisant des raccords. Cet article vous donne tout ce qu’il faut pour manier la pince à sertir multicouche comme un vrai pro de la plomberie.
Préparer les outils nécessaires pour l’opération
Pour réussir une opération de sertissage avec la pince a sertir multicouche, l’utilisateur doit apprêter à l’avance tous les outils nécessaires à l’opération. Sachez donc qu’en plus de votre pince à sertir multicouche, vous aurez besoin :
- d’un coupe-tube adéquat,
- du/des raccord(s),
- de la tube multicouche à sertir et enfin
- d’un calibreur
Sertissage : comment préparer sa pince à sertir multicouche ?
Après avoir apprêté son plateau technique, l’installateur doit aussi prendre le soin de préparer sa pince. Ceci est une étape banale mais très importante pour la réussite de l’opération. Préparer la pince consiste donc à installer la mâchoire en fonction du diamètre du tube à sertir. Une fois toutes ces précautions prises, passez alors au sertissage.
Les b.a.ba d’un sertissage parfait
Qu’elle soit manuelle ou électrique, l’usage optimal d’une pince à sertir multicouche se décline en 5 petits secrets. Noter que la réalisation d’un sertissage parfaitement professionnel commence avec le découpage du tube. Pour la finesse de l’œuvre, il est vivement recommandé l’utilisation d’un matériel adapté à cet effet (coupe-tube, scie à dentelle ou mécanique).
Après cela, s’en suit l’étape de l’ébavurage. Elle consiste à polir les bords du tube coupé afin de prévenir la corrosion. Suite à cela vient l’étape du marquage. Ici, l’installateur marque sur le tube et de façon bien visible la profondeur d’insertion voulue afin d’avoir une manœuvre précise.
Après le marquage, vous pouvez alors insérer le tube dans le raccord, très délicatement de sorte à ne pas abîmer le joint torique. Puis enfin, sertir en un seul temps et sans interruption. Dès à présent, le sertissage n’est plus qu’un jeu !